Et la suite de l'histoire ?
Pour une raison que nous ignorons, les fonctions administratives et de justice ont assez rapidement été transférées dans un autre bâtiment, mais toujours dans le bourg de Priziac, sans qu'on sache où exactement.
Les archives nous apprennent que le bâtiment était déjà devenu un simple logis vers le milieu du 17e siècle. Elle appartint entre autres à un dénommé Jean Blanchart, puis à la famille Aufret, le nom de « maison des Aufret » lui est longtemps resté. Elle fut ensuite cédée à Jean Le Coz, époux de Françoise Le Picard, chapelier à Priziac, qui la vendit à Louis de Montlouis en 1722 pour la somme de 1200 livres.
La description du bâtiment contenue dans l'acte de vente est celle d'une habitation assez modeste et surtout en fort mauvais état. La couverture et la charpente sont ruinées, les menuiseries « indigentes de réparation » et la maçonnerie présente des désordres, particulièrement au niveau de la porte piétonne de la façade nord.
Après la Révolution, on note les familles Le Bail, Le Fur, puis Le Cagnec, parmi les propriétaires.
L'Auditoire a été inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 15 juin 1925.
La commune de Priziac a acquis l'Auditoire le 6 septembre 1991.