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Alors auditoire de justice ?

Si aucun document d'archive ne l'établit clairement, il existe un faisceau d'indices concordants. En effet, les initiales "MJP" sculptées sur la façade rue du bâtiment sont décodées grâce à un nom sculpté sur l'une des poutres de la charpente : "Jean Pezron". Ce personnage qui vivait au 16e siècle était issu d'une famille bien connue et aisée de Priziac. Il était notaire et greffier, d’où le qualificatif de Maître, le « M Â» des initiales de la façade. Il avait pour clients les Rohan Guémené, Princes de Guémené et aussi les Le Scanff, les seigneurs du Dréors. Nous savons également qu'il avait deux frères, Guillaume et Alain. Alain était prêtre.


Les seigneurs du Dréors possédaient près de 4000 hectares qui étaient exploités par de nombreux fermiers. Ils avaient droit de haute, moyenne et basse justice sur leurs vassaux. Il fallait donc un endroit où regrouper tous les registres, toutes les archives, recevoir les loyers des fermes, rendre la justice, etc.

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A l’époque, toutes les seigneuries importantes regroupaient ces fonctions dans un bâtiment qu’on appelait un " Auditoire de justice ".
La profession de notaire de Jean Pezron, au service de la famille Le Scanff, seigneurs du Dréors dont les possessions couvraient la majeure partie de la paroisse de Priziac, la richesse architecturale du bâtiment construit par Jean Pezron, sa date de construction (1579) ainsi que ses dispositions internes sont autant de sérieux indices qui conduisent à l'identifier comme l'auditoire de justice de la seigneurie du Dréors

Inscription façade - N. Le Pen.jpg
Alors auditoire de justice ?: Image
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